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Pêche du brochet : en rivière, en lac et en canaux.

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Lune noire mais parfois...

Le mot d’Anne et Alex.

Début juin s’étaient déroulés aux Pays-Bas le Predator Tour et World Predator Classic 2017 sur les eaux de l’Hollandsdiep, de l’Amer et de l’Haringvliet.

Concernant la pêche des carnassiers, ces épreuves sont les événements les mieux organisés en Europe. Ils regroupent vingt pays et plus de trois cents participants qui concourent chaque année dans trois catégories : streetfishing, pêche en kayak et pêche en bateau. Les prix sont très importants mais la victoire en vaut bien plus.

C’était avec curiosité et attention que nous avions attendu les résultats de ces deux compétitions car celles-ci s’étaient passées non loin de nos lieux de pêche.

Concernant le Preadator Tour, celui-ci s’était déroulé à la lune blanche durant trois jours. En raison de la chaleur, la pêche du brochet n’avait pas été bonne jusque-là. Nous nous attendions à très peu de prises en brochet. Paradoxalement, cela avait été le contraire. De ceci, nous en avions déduit que les vents tempêtueux qui avaient soufflé les jours précédant la compétition avaient certainement réveillé le brochet bloqué jusque-là par les eaux chaudes (25°).

Le World Prédator Classic s’était déroulé à la lune noire également durant trois jours. Nous nous attendions à beaucoup de prises en brochet. Il en avait été le contraire. Bloqué jusque-là par la température de l’eau (25°), le brochet était resté inactif durant la compétition. L’importante tempête survenue la nuit du deuxième jour n’avait pas été suffisante pour relancer son activité lors du troisième jour. Pourtant le lendemain de la compétition, l’activité avait été excellente durant trois jours. Beaucoup de compétiteurs étaient restés sur place pour le pêcher, la raison étant certainement le cycle alimentaire du brochet. 

De ceci, nous en avions déduit :

Il est important de tenir compte de tous les facteurs précédant ou accompagnant une session. Seule l'expérience peut permettre dans ce cas d'anticiper. 

Ces deux compétitions avaient confirmé le talent de jeunes pêcheurs. Elles avaient également enrichi nos connaissances.

Pour rappel :

Depuis 1985, nous sommes convaincus de l’influence de la lune sur l’activité du brochet.

Deux jours après la lune blanche, l’activité ne cesse de croître pour devenir maximale le jour de la lune noire. Ensuite, elle diminue progressivement pour devenir faible à la lune blanche. Toutefois, nous avons également remarqué que le brochet pélagique devient très agressif le jour de la lune blanche et durant un laps de temps restreint généralement proche de midi en temps réel.

Nous pensons que les raisons sont liées à la composée de la luminosité, de la traction lunaire et de la pression atmosphérique. Concernant la traction lunaire, il faut savoir que celle-ci est pareille aux deux lunes. Pourtant, nous pensons que l’explication est là, voir vessie natatoire du brochet en page « Le brochet ».

Connaissant ce facteur, nous avons été plus loin dans notre approche en faisant attention au lever et coucher de lune. Après notre vécu et des échanges scientifiques, nous pouvons dire qu’il est également important.