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Pêche du brochet : en rivière, en lac et en canaux.

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Sessions printanières 2022.

Sessions en Irlande.


En avril 2019, au moment où nous avions quitté l’Irlande sur une note positive, nous étions loin de nous douter que nous allions devoir attendre trois années avant d’y revenir.

C’était fin avril que nous avions fixé notre première session printanière et notre retour en Irlande. Durant ce mois, les guides renommés irlandais avaient communiqué que la pêche du brochet avait été rarement aussi difficile mais qu’elle était restée positive en belles prises, la raison étant le froid apporté par les vents d’est et du nord.

Pour réussir, nous avions décidé d’abandonner la pêche sur les lacs du comté de Monaghan et de nous orienter vers les lacs du Lough Erne en Irlande du nord. Afin de gagner du temps et de découvrir cette superbe région où la pêche a encore toute sa place, nous avions demandé les services d’un guide, GMG.

Cette fois, nous y étions pour une courte session de six jours avec des conditions de pêche assez exceptionnelles pour réussir.

Météo : temps gris, t° de l’air : 9° à 14°, t° de l’eau : 13,5°, vent léger de S à S-O, pression atmosphérique : 1022, lune noire.

Arrivés sur place après un voyage épuisant de plus de quatorze heures, nous avions été accueillis chaleureusement chez nos amis irlandais qui nous avaient préparé le self catering que nous avions l’habitude d’occuper depuis 1997.

Jour 1 : Afin de nous mettre au défi, notre guide nous avait fixé rendez-vous en nous donnant un point GPS perdu au milieu de la campagne irlandaise. Finalement avec un peu de recherche, nous avions pu le trouver. Celui-ci nous attendait à bord de son solide bateau correctement motorisé. Durant cette journée particulièrement froide (10°) et pluvieuse, notre traque nous avait permis de déclencher une trentaine d’attaques pour quatorze prises dont 96 cm, un métré ayant été décroché. A la fin de ce premier périple, GMG nous avait expliqué que c’était une mauvaise journée et qu’il espérait pour la suite de meilleures conditions climatiques ! En tant qu’observateurs et pêcheurs, nous avions été étonnés par le nombre de bateaux irlandais et français en action de pêche ainsi que la grande popularité de notre guide au milieu d’eux.

 

95+ : 1 100+ : 0

Jour 2 : Les conditions climatiques n’ayant guère évolué, nous avions observé durant toute la matinée un trafic incessant de Bass boat Watermill Lodge ainsi que des bateaux Fishing International Center. Il était clair que la pêche était en standby. Pourtant en fin de matinée, nous avion pu localiser un important banc de brèmes et avec eux la présence de brochets. Cela nous avait permis de réaliser le premier métré. GMG nous avait expliqué ensuite que ce va-et-vient de bateaux était négatif à la pêche. Ayant reçu un message positif d’un collègue, il nous avait proposé de nous écarter de cette zone en nous conduisant à l’opposé. Effectivement, sur place, nous étions seuls avec un allié qui nous avait fait défaut jusque-là, le soleil. Rapidement, les attaques s’étaient enchainées et nous avions terminé la journée sur un quota de 17 prises dont trois métrés.

95+ : 0 100+ : 3

Jour 3 : Les conditions climatiques étant très favorables, vent léger d’ouest, hausse des températures durant la nuit ainsi que de la luminosité, GMG nous avait conseillé de commencer tôt. Seuls sur les eaux, les brochets s’étaient montrés très attaquants jusqu’en milieu d’après-midi. Après quoi nous n’avions plus eu d’attaque. Malgré nos efforts, nous étions restés sur un score de treize 80+ dont trois 95+ et un métré.

95+ : 3 100+ : 1

Jour 4 : Cette fois, nous avions quitté les eaux de Wattermill Lodge afin de nous rapprocher de celles de l’International Fishing Center, l’objectif étant de visiter des postes peu connus par le grand public. Premier poste, trois attaques puissantes nous avaient permis de réaliser trois prises dont un métré. Voyant les bateaux français monter, il nous avait demandé si nous étions d’accord de prendre sur notre temps de pêche afin d’aller rechercher un tout premier poste riche en gros brochets. Effectivement, au bout d’une heure de navigation, nous étions sur un poste de printemps c-à-d une baie peu profonde, frayère à brème. Embusqués à l’intérieur, les brochets les y attendaient. Première approche 109 cm, puis nous avions réussi à faire taper beaucoup de brochets mais sans plus. Parmi eux, un big pike s’était mis en évidence par deux fois. En fin d’après-midi, nous avions terminé sur un score de neuf prises pour trois métrés. Ce soir-là, nous avions soupé en compagnie de Dominique et Laurent, deux amis français. En session dans le Monaghan depuis un jour, ils avaient également bien réussi et restaient confiants pour la suite.

95+ : 0 100+ : 3

Jour 5 : Le lendemain, nous avions repris là où nous avions terminé, étant certains que nous pouvions faire beaucoup plus et surtout plus gros. Toutes les conditions étant réunies pour réussir, nous avions tous les trois la même idée en tête, toucher ce big pike. Nous avions commencé loin en aval de l’endroit où nous l’avions fait monter la veille. Alors que nous en étions en approche, cela avait bien commencé en réalisant un puissant métré mais ce n’était pas lui.

26 livres !

Continuant et redoublant d’attention au point d’attaque, GMB avait directement identifié un gros poisson sur son sondeur. A peine localisé, j’avais répondu par un ferrage sec à un toc suffisamment significatif et entendu le « Yes » de notre guide. Alors que j’étais occupé à le neutraliser, nous nous en étions rapprochés au moteur. D’un regard, nous nous étions compris : « force le à monter. Je ferai le reste avec mon épuisette ». D’un coup net, c’en était fini pour lui. A ce moment, nous n’avions pas pu retenir notre joie associée à celle de notre guide qui avait crié « yes, yes, very, very big pike ». N’ayant aucune chance de sauter ou de fuir, j’avais observé qu’il n’avait pas encore réalisé qu’il était pris, cela arrivant parfois avec ce genre de gros brochet. Brusquement, il s’était débattu avec une violence extrême en donnant d’impressionnants coups de tête afin de se libérer du leurre. En agissant ainsi, il avait finalement réussi à s’en dégager tout en déchirant le filet de l’épuisette, XL Monster Net. GMB, ayant perdu le contact et ne réalisant pas la situation, avait crié à nouveau à plusieurs reprises « Where is the pike » ? A ce moment, je l’avais regardé partir. Je pense que je n’oublierai jamais l’image de sa tête ainsi que sa puissance. Ayant compris, GMG abattu s’était assis les coudes sur les genoux, les poings sur les yeux en ne cessant de répéter : « Oh no ». Il venait à son tour de comprendre que nous venions de perdre quelque chose de gros que nous ne pourrions pas immortaliser par la photo et augmenter notre réputation commune. Il m’avait fallu longtemps pour lui faire accepter la situation et se remette en route.

Etant le seul à avoir pu l’observer à une profondeur d’un mètre, j’ai pu le voir se dégager et fuir.

Le diamètre de sa tête était supérieur à celui d’un seau de 5 litres.

En anecdote, GMG nous avait raconté la veille qu’un pêcheur anglais avait aperçu un jour un énorme brochet sur les eaux où nous étions. Il l’avait pêché longtemps mais ses traques étaient restées sans succès ! Nous avions terminé cette journée sur un score de dix-neuf prises. Aucun de ces poissons n’était en-dessous de 80 cm et nous avions eu en prime des doublés.

95+ : 3 100+ : 4

Jour 6 : Le lendemain, nous avions démarré avec une nouvelle épuisette, XL Monster Net. En pêchant non-stop durant toute la journée, nous avions réalisé vingt prises. Les conditions : vent léger d’ouest, hausse de la température, pression stable sur 1030 hPa et phase lunaire positive nous avaient permis de réaliser une journée exceptionnelle en gros brochets. Nous avions réalisé vingt 85+. Il était certain que GMG avait quelque chose à nous faire oublier.

95+ : 3 100+ : 8

Durant ce séjour, nous avions pêché en lancer ramener ainsi qu’à la traîne entre les postes. Nous avions eu trois journées exceptionnelles de pêche, ceci se donnant généralement deux fois sur l’année. Nous avions utilisé les leurres sélectionnés par GMG.

Voir : Photos 2022 !

Bilan final :

90 prises 95+ : 10 100+ : 19

Session en Irlande avec Laurent et Dominique.

Bonjour mes amis. Comme nous vous l’avons dit lors du souper, nous avons continué notre séjour en visitant les rivières que nous connaissons, Dominique à la mouche et moi au leurre souple. Notre session a été positive. Nous avons vu et réalisé beaucoup de beaux poissons dont 105, 97 et 93 cm. Chose étonnante et contrairement à son habitude, Dominique a noté peu de suivis. Pour lui, le manque d’eau en était l’explication. En dehors de deux pêcheurs slaves, nous n’avons rencontré personne. Confiants, nous reviendrons en automne.

Sessions aux Pays-Bas.

Session d’ouverture.

Les conditions climatiques avaient été positives et stables durant la semaine précédant l’ouverture : nuage-soleil, t° de l’air :15° et vents d’ouest de 25 km/h accompagnés de pluies parfois orageuses.

Météo : nuage-soleil, t° de l’air : 15°, t° de l’eau : 17°, vent de N-O à N-E de 25 à 45 km/h, pression : 1023 hPa, lune noire.

Pour cette ouverture, nous avions décidé de passer cinq jours sur les eaux environnantes du Merwede, rivière néerlandaise faisant partie du delta de la Meuse et du Rhin.

Jour 1 : Sur place à 3 h, nous avions mis à l’eau en présence de nombreux bateaux, float tubes ainsi que kayaks de pêche. Au lever du jour, nous avions réalisé rapidement deux prises mais nous avions aussi été étonnés par l’absence de poisson sur nos sondeurs ainsi que de brochet sur les postes. Tout au long de la journée, cela s’était confirmé. Il nous avait fallu attendre la fin de l’après-midi pour porter notre score final à cinq prises dont 95 et 103 cm. Concernant les autres pêcheurs, les résultats étaient généralement d’une à deux prises modestes.

Jour 2 : La majorité des poursuivants avaient généralement arrêté en fin de matinée et pris comme nous un capot.

Jour 3 : Nous avions visité la Linge, rivière hollandaise. Bien que nous ayons échosondé beaucoup de poissons, nous avions terminé en fin de soirée sur une prise et pris connaissance que le silure était implanté sur tout le secteur !

Jour 4 : Les vents froids du N-E avaient fait place à ceux du S-O qui avaient apporté avec eux des averses orageuses. La variation de pression atmosphérique avait fait bouger le poisson et réveillé tant soit peu le brochet. En pêchant profond, nous avions pu réaliser cinq prises dont un 90+.

Jour 5 : Les vents du N-E avaient repris l’ascendant sur ceux d’O. Nous avions de nouveau galéré et terminé sur un score de trois 70+.

95+ : 2 100+ : 1

Durant cette session d’ouverture, les vents du nord avaient considérablement refroidi l’atmosphère et compliqué la pêche du carnassier. Le troisième jour, l’arrivée des vents d’ouest avaient apporté un réchauffement ainsi que des averses orageuses. La pêche avait été excellente là où il y avait du poisson. Au Volkerak et au Predator Tour, les pêcheurs et compétiteurs avaient cartonné. Cela avait été très moyen pour nous et pas étonnant en raison des échosondages négatifs depuis le début.

Deuxième session.

Météo : Soleil, t° de l’air : 26°, t° de l’eau : 23°, vent de N-O à N-E de 25 km/h, pression : 1015 hPa, lune blanche.

Deux semaines après l’ouverture, nous nous étions rendus sur notre lieu de débâcle afin d’estimer la masse piscicole restante. En échosondant dans la nuit ainsi qu’aux premières lueurs du jour, nous avions eu la confirmation d’un manque important de poisson. A la fin de cette journée, nous avions quitté les lieux sur un score d’une prise, un brocheton que nous avions déjà pris à l’ouverture. Là, nous avions compris que notre zone avait été pêchée professionnellement et qu’il restait peu à prendre.

Nous avions terminé ce printemps déçus et frustrés par cette tolérance accordée aux pêcheurs professionnels qui raclent tout là où ils passent en méprisant la pêche sportive.

Bilan final :

14 prises 95+ : 2 100+ : 1

Bilan printanier 2022.

104 prises pour douze 95+ et vingt métrés.

Douze jours de pêche.