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Pêche du brochet : en rivière, en lac et en canaux.

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Sessions printanières, estivales et automnales 2025 en Irlande et aux Pays-Bas.

Session printanière Irlandaise sur le Lough Erne et les lacs environnants !

C’était début avril que nous avions reçu les premiers messages de notre ami et guide irlandais concernant la reprise de la pêche au brochet sur l’Erne et sa région.

Gearoid Mac Gabhann.

 

 

 

« Actuellement, les brochets sont dispersés car ils viennent de terminer de frayer. Quant aux gardons, ils ont commencé à se déplacer et à se regrouper en vue du frai. Les eaux sont à 11,5° et reprennent des couleurs. Quant aux vents d’est et du nord, ils soufflent depuis quelques semaines. Un retour à l’ouest et au sud fera du bien et lancera certainement la pêche. Hier, j’ai fait une demi-journée avec un ami. Nous avons réalisé sept prises correctes inférieures au mètre. » Gearoid Mac Gabhann : guide professionnel de classe 1.

Les autres.

Jacek Rafal Gorny.

 

 

 

« Hier, mes invités étaient Patrick et John. C'était ma première journée complète de pêche au brochet avec des invités (Je ne les pêche pas en février et mars). Le matin, ils m'avaient demandé si les leurres disco étaient vraiment si spéciaux et si efficaces pour attraper de gros poissons… Je leur ai répondu ce que je réponds toujours à cette question : les leurres disco sont vraiment révolutionnaires ! Après une journée entière, ils n'avaient plus aucun doute...Ils avaient pris une dizaine de très beaux poissons ! » Jacek Rafal Gorny : guide et compétiteur de classe 1.

International Fishing Center.

Nous avions suivi les messages de l’International Fishing Center. Ils avaient relaté de belles prises tant en nombre qu’en taille.

Le mot d’Alex.

 

 

 

Dix jours avant notre départ, j’avais dû accepter une hosptalistion en urgence en raison d’un incident majeur de santé. Après maintes examens, peu de temps avant l’ouverture aux Pays-Bas, j’avais reçu le feu vert des médecins afin de pouvoir reprendre mes activités mais nous avions raté notre session irlandaise !

Les mots de Laurent.

Session printanière.

Message 1 : Nous partons le dimanche 11 avril pour deux semaines, dans le Conté de Monaghan, et toujours sur nos petites rivières qui, nous l’espérons, peuvent nous réserver encore de bonnes surprises. Par contre, nous n’aurons pas beaucoup d’eau, il ne pleut pas là-bas et rien d’annoncé. On s’adaptera, comme d’habitude. Ce sera une séjour cool car je me remets également de soucis de santé.

Message 2 : Le séjour a été plutôt positif compte tenu des circonstances climatiques : très chaud et sec d’où les niveaux des rivières au plus bas. Une centaine de poissons ont été réalisés dont 12 > 80 cm et 3 > 90 cm. A cela, il faut ajouter des décrochés ainsi que deux métrés suiveurs vus au bateau.

Session automnale.

Message 1 : Nous irons du 6 au 19 octobre pour deux semaines de pêche après une très probable montée des eaux ! Cela devrait être positif et les faire bouger. On s’adaptera, comme d’habitude.

Message 2 : En raison de la tempête Ami, nous venons de recevoir un message de l’Irish ferries disant que notre départ est retardé demain à 21 h au lieu de 16h30. Le plus gros de la tempête est passé. C’est le retard d’aujourd’hui qui est en cause. Tout devrait rentrer dans l'ordre rapidement. Par contre, les rivières sont dans les prés actuellement. Nous allons commencer par les lacs !

Message 3 : A trois et en quatre jours, nous avons réalisé 40 poissons dont 4 > 90 cm et 102 cm. C’est dur mais l’ambiance est bonne. C’est le principal.

Message 4 : Nos zones de pêche sont actuellement très pêchées. La pêche a été difficile aujourd’hui, 10 prises dont 3 > 80 cm. Nous espérons mieux demain.

Message 5 : Cela n’a pas été mieux aujourd’hui. Nous avons réalisé douze poissons, maximum 80 cm.

Message 6 : Nous sommes à la fin de notre séjour. La pêche n’a pas évolué, toujours dur. Nous avons réalisé sept prises inférieures à 71 cm. Notre séjour a été décevant. Nous avons aussi cette mauvaise impression, de plus en plus de pêcheurs. L’Irlande reste une bonne destination mais ce n’est plus le paradis du brochet. Ils sont de plus versatiles. Pour diverses raisons en 2026, je vais probablement annuler mon séjour de mai pour garder celui d’octobre.

Message 7 : Nous avons réalisé en tout 94 poissons > 50 cm avec une majorité entre 60 et 80 cm, comme d’habitude. C’est peu en 11 jours de pêche à trois pêcheurs mais plutôt bien compte tenu des échos d’autres groupes dans la même période. Les conditions : mauvaise lune, tempête, montée et descente rapide des eaux, temps bouché sans vent et pluie sont les causes du manque d’activité du brochet. En 40 ans de pêche en Irlande, je n’ai jamais connu de telles circonstances. Quant aux lacs, les poissons étaient dans les profondeurs avec les boules de gardons. Beaucoup de brochets dormaient sur le fond.

Uniquement à la mouche pour Dominique !

Une belle récompense pour moi sur l’Allier.

Cinq minutes au bord de l’eau m’ont suffi pour ce métré.

Sessions printanières et estivales aux Pays-Bas.

Compte-rendu de nos sessions.

Session 1 : juin 2025.

Sortie de trois matinées au Biesbosch et alentours.

Météo : Nuageux, t° de l’air : 11° à 23°, t° de l’eau : 18°, vents légers à modérés d’ouest, hPa :1018.

Jour 1 : Dès l’aube, nous avions commencé par le lancer-ramener au leurre dur (petits cranbaits) dans les eaux au niveau de Gat van den Kleine Hil. Cette approche s’était révélée productive, nous offrant deux 75+, dont un premier métré (100 cm). Ensuite, nous avions ciblé spécifiquement les gros sujets. Réalisant deux 80+, nous n’avions pas déclenché d’attaque de métré. En début d’après-midi, face au fort ensoleillement, nous avions mis fin à cette première journée avec un total de quatre prises.

Jour 2 : Nous avions pêché les eaux du Spijkerboot et de l’Amer, en compagnie d’une vingtaine de bateaux. Jusqu’à midi, la pêche avait été similaire à la veille avec quatre 80+ dont 90 cm.

Jour 3 : Pour terminer, nous étions restés au Biesbosch, au niveau du Gat van de Noordersklip, en pratiquant un mode spécifique de pêche à la traîne au gros brochet. A l’aube, deux prises avaient été réalisées dont un 100+ (104 cm). Rapidement, une quinzaine de bateaux nous avaient rejoints, perturbant notre progression ainsi que le poisson qui s’était alors calé au fond. Cette matinée s’était terminée par quatre prises.

La pêche au crankbait est un mode de pêche qui permet de pratiquer une pêche rapide et efficace, notamment lorsque le brochet est peu actif et enclin à se nourrir de petits poissons.

Premières lueurs, premier brochet à 5h35 !

Deuxième métré, deux jours plus tard !

 

12 prises 90 + : 1 100 + : 2

Session difficile et inquiétante pour une ouverture.

Les mois de juin, juillet et août avait été marqués par des températures de l'eau atteignant 27°C, créant un choc thermique dangereux pour les poissons dont le silure et le brochet. Beaucoup y avaient trouvé la mort. Face à cette fragilité avérée, nous avions, à l'instar de nombreux pêcheurs néerlandais, choisi d'interrompre notre saison durant cette période.

Deuxième session.

Météo : Nuageux, t° de l’air : 11° à 23°, t° de l’eau : 18°, vents légers à modérés d’ouest, hPa :1018.

Jour 1 : Pour cette reprise, nous avions décidé de rendre visite au Donge*. En pêchant en lancer ramener au moyen de nos crankbaits, nous avions réalisé en début de matinée cinq prises inférieures à 85 cm. Après quoi l’arrivée du soleil et une imposante navigation de plaisance avaient mis fin à l’activité et aux attaques.

Jour 2 : Cette journée avait été marquée par des vents forts du nord. Nous avions pêché sur l’Amer en compagnie d’un équipage hollandais. A voir la qualité du bateau, de l’équipement haut de gamme ainsi que de leur savoir pêcher, nous avions compris que nous étions en présence d’une élite de la pêche hollandaise. Recherchant le sandre avec succès, ils ne nous avaient pas dérangés dans notre prospection. C’était à la pointe du jour ainsi que le soir que nous avions réalisé cinq prises inférieures à 101 cm. En milieu d’après-midi, nous avions été informés que la pêche du brochet était actuellement mauvaise sur le lieu où nous étions…

Troisième métré, début septembre !

 

Prises : 10 90 + : 0 100 + : 1

Session difficile en raison du moment.

Troisième session.

Météo : Nuageux, t° de l’air : 16° à 23°, t° de l’eau : 20°, vents légers à modérés d’ouest, hPa :1001.

Jour 1 : Encore une fois, c’était à la pointe du jour que nous avions réussi en faisant deux prises dont un métré en pêchant au crankbait. Bien que nous étions restés concentrés durant tout le reste de la journée, il nous avait été impossible d’enclencher l’agressivité d’un autre brochet. C’était sur ce score que nous avions terminé. Le soir à la mise à l’eau, nous avions appris que la pêche était mauvaise dans le Biesbosch en raison du manque de poisson dû à la pêche professionnelle pratiquée de façon intensive durant ce dernier hiver !

Jour 2 : En pêchant la Linge*, nous avions fait le même constat c-à-d très peu de poissons sur les postes visités. Nous avions réalisé quatre 70+.

La Linge* : C’est la plus longue rivière entièrement située sur le territoire néerlandais, traversant la Betuwe de Doornenburg à Gorinchen. Très poissonneuse, elle est également depuis peu soumise à la pêche professionnelle pratiquée également de façon intensive. Dommage de devoir l’oublier car c’était vraiment un idyllique de pêcher dans un tel décor au biotope exceptionnel pour le brochet.

Quatrième métré !

 

Bilan printanier aux Pays-Bas.

Saison décevante en raison du manque de poisson sur nos parcours, la pêche professionnelle étant l’explication !

Prises : 28 90+ : 1 100 + : 4

Session estivale en Irlande.

C’était juste après le Predator Battle Ireland que nous avions placé notre session de six jours de pêche sur le Lough Erne au niveau de Lisnaskea dans le comté de Fermanagh. A notre arrivée, nous avions trouvé le Lough Erne en crue. Les eaux étaient un mètre au-dessus du niveau normal. GMG avait accepté de nous faire pêcher en nous informant que nous n’avions pas beaucoup de chance de réussir avant la décrue. Il nous avait également informé que la compétition s’était passée dans les même conditions. La pêche avait été difficile !

« Predator Battle Ireland est une compétition européenne annuelle de pêche aux carnassiers ouverte à tous, organisée sur le Lough Erne (Upper), Killmore Quay South, Lisnaskea, dans le comté de Fermanagh. Événement de pêche de trois jours en septembre, organisé par la CPVR, avec capture, photo, vidéo et remise à l'eau. Aucune qualification n'est requise pour participer. Seuls les leurres artificiels sont autorisés pendant la compétition. Vous devez participer par équipe de deux personnes. Cela vous permet de choisir votre partenaire pour les trois jours. Il est impossible de changer d'équipe ou de membre pendant la compétition. Lors de ce tournoi, vous devez pêcher le brochet, la perche et la truite. Remise à l'eau obligatoire ! Le total des mesures de 6 brochets, 3 perches et 1 truite sont pris en compte. Chaque poisson sera photographié sur la planche à mesurer. Bienvenue à Lisnaskea, dans le comté de Fermanagh, au Watermill Lodge pour disputer cette compétition de prestige ». Extrait du site www.predatorbattle.ie.

Cinquante-trois équipages avaient participé. Daniel Nesbitt et Stephen Gibbons avaient remporté cette célèbre compétition irlandaise. Quant au nombre de brochets inventoriés pour le classement final, il avait été de cent nonante-quatre avec en record un brochet de 110 cm pris par Daniel Cechowiz.

Acte 1.

Météo à notre arrivée : Soleil, t° de l’air : 7° à 12°, t° de l’eau : 11°, vents légers d’ouest, hPa :1011.

Jour 1 : Nous avions débuté par une matinée ensoleillée sans vent. Il avait fallu attendre le début de l’après-midi pour voir arriver un vent léger d’ouest et commencer à avoir des attaques timides correspondant à des brochets stressés par la crue. Malgré cela, nous avions réalisé huit prises dont un métré (101cm). Léger pic d’activité en fin d’après-midi.

18 prises 90+ : 1

Premier métré.

 

Prises : 8 95+ : 1 100 + : 1

Jour 2 : Cette journée ensoleillée au vent léger d’ouest nous avait contraint à nous appliquer pour réussir six prises dont un métré (100 cm). Aucun pic d’activité n’avait été remarqué !

 

Prises : 6 90+ : 2 95 + : 1 100+ : 1

Jour 3 : Vent léger du sud et début de la décrue suite à l’ouverture du barrage à Ballyshannon. Malgré le débit de l’eau en pêchant à l’abri du courant, nous avions réalisé huit prises inférieures à 85 cm. Pêche difficile et dangereuse. Aucun pic d’activité n’avait été remarqué ! GMG avait commencé à être inquiet concernant la réussite de notre session.

Barrage de Ballysshannon.

Prises : 8

Ce barrage sur le Lough Erne est situé sur le fleuve Erne à Ballyshannon. Il mesure 257 m de long sur 27 m de haut et comporte trois vannes de déversoir. Il travaille essentiellement la nuit pour produire de l’électricité.

Jour 4 : Le niveau de l’eau du Lough Erne avait diminué tandis que les conditions climatiques étaient restées stables. Quant au barrage, il était fermé. Directement, nous avions remarqué que les bancs de poissons s’étaient reformés et avec eux les brochets. Nous avions immédiatement commencé par quatre prises dont deux 90+. Ensuite, il avait fallu attendre le milieu de l’après-midi pour voir l’activité reprendre. A ce moment, nous étions au milieu des bateaux de l’International Fishing Center. Pêchant différemment, nous avions réalisé six prises dont 98 et 104 cm. Deux pics d’activité avaient été remarqués.

 

Prises : 10 90+ : 2 95+ : 1 100+ : 1

Jour 5 : Ciel de traîne et venteux. Directement sur la zone de Watermill Lodge, nous avions réalisé un métré (100 cm). Puis, malgré les échosondages positifs, nous n’avions plus eu d’attaque. Nous avions déduit que le brochet était en phase d’accoutumance au leurre. Devant cette certitude, nous avions pris la décision de nous rendre sur un plan d’eau peu profond alimenté par l’Erne mais à plus de douze kilomètres de notre point de départ. Sur place, nous avions eu l’impression que le brochet était absent. Pourtant, en prenant le risque de pêcher une zone rocheuse, nous avions réalisé douze prises dont un second métré (103cm). Un seul pic d’activité avait été remarqué.

 

Prises : 13 100+ : 2

Jour 6 : Cette fois le niveau du Lough Erne était en-dessous de son niveau normal. Quant aux conditions climatiques, elles étaient optimum. Rapidement, nous avions enclenché des attaques franches permettant de réaliser quatre 90+ dont 108 cm. Ensuite, il avait fallu attendre le milieu de l’après-midi pour voir l’activité reprendre et ajouter à notre compteur neuf prises inférieures à 98 cm. C’était une journée à gros brochets. Deux pics d’activité avaient été remarqués.

Dix-sept 90+ en 6 jours !

 

Prises : 13 90+ : 1 95+ : 3 100+ : 1

Lors de cette session, nous avions trouvé des poissons stressés par la crue. Bloqués à l’abri des forts courants, il nous avait été difficile de les faire monter sur nos leurres, ceci expliquant le manque de prises lors du Predator Battle Ireland. En bénéficiant des compétences reconnues de GMG et en nous appliquant, nous avions réussi au moyen de leurres souples. Il nous avait quitté en disant qu’il avait fallu travailler dur pour réussir !

Prises : 58 90+ : 5 95+ : 6 100+ :6

 

Désolés de vous croiser mais nous vous aimons…

Acte 2.

Cette fois, nous étions en octobre c-à-d quinze jours plus tard sur le Lough Erne avec GMG comme guide.

Lough Erne non loin du Watermill Fishing Lodge !

Une semaine avant notre deuxième semaine, la tempête Amy avait impacté l’Europe dont l’Irlande où elle avait provoqué d’importants dégâts. Dans la région du comté de Monaghan, les vents violents et les fortes pluies avaient provoqué des perturbations ainsi que des inondations. Cette tempête avait été qualifiée de bombe météorologique.

Lough Erne en crue.

Météo à notre arrivée : Nuageux. T° de l’air : 7° à 14°, T° de l’eau : 12°, Absence de vent, hPa :1025.

Jour 1 : A notre arrivée, nous avions trouvé un Lough Erne en crue, un mètre cinquante au-dessus de son niveau normal. Les routes menant à nos mises à l’eau avaient été provisoirement fermées. Elles avaient été réouvertes peu de temps avant notre arrivée. Face à ce constat, nous avions été contraints d’attendre.

Jour 2 : La décrue étant à son début, nous avions décidé de tenter notre chance en bateau. Nous n’avions eu aucune attaque en pêchant les zones d’abris. En optant pour une pêche lente au moyen de gros leurres, nous avions fait un mauvais choix. La pêche en statique nous aurait été plus bénéfique. Un pêcheur anglais la pratiquant avait bien réussi et pris deux brochets métrés !!!

Prise : 0

Jour 3 : Face à cette désillusion, nous avions demandé à GMG de poursuivre par une pêche au mort manié en lac. Nous ayant compris, il nous avait proposé de rendre visite à un lac que nous avions déjà pêché avec succès en 2024. Le succès, nous l’avions retrouvé rapidement et terminé notre journée sur un score de 22 prises avec autant de décrochés. Chose étonnante, à l’exception d’un 88+, tous ces brochets étaient dans une même tranche de 70 à 80 cm. Nous avions pêché au mort manié, au mort tournant, à la Miuras Mouse et en statique. Parmi ces quatre techniques, c’était le mort tournant qui avait rapporté le plus. Cette dernière, enseignée par GMG, nous avait étonnés par sa simplicité et sa ressemblance à une pêche à la cuillère c-à-d lancer loin une monture stewart (60cm) plombée fortement en tête (30 g), laisser tomber sur le fond et terminer par un ramené rapide légèrement travaillé. Nous avions déduit que ce mode de pêche jouait sur l’instinct d’agressivité du brochet faisant croire à celui-ci la présence d’un rival d’où l’attaque. La pratique du mort posé en statique avait été la plus mauvaise des techniques citées. Elle avait rapporté une seule prise !

Prises : 22

Jour 4 : Nous avions de nouveau réussi en lac. Cette fois, la Miuras Mouse avait joué jeu égal avec le mort tournant mais aucune attaque de 90+.

Prises : 18

Jour 5 : Proche de sa décrue, c’était sur les eaux du Watermill Lodge que nous avions commencé. Les trois attaques que nous avions eues nous avaient permis de réaliser un métré (100 cm). Nous nous étions ensuite dirigés vers les eaux de l’International Fishing Center. Là, nous avions trouvé des brochets beaucoup plus agressifs. En fin de journée, nous avions totalisé sur ce parcours une douzaine d’attaques et terminé sur un score final de dix prises.

Prises :10 95+ : 3 100+ : 2

Jour 6 : Pris par le planning du retour et suite aux vents forts annoncés, nous avions pêché en lac. Cela nous avait permis de porter 19 prises supplémentaires à notre score. Ces brochets étaient de tailles modestes pour l’Irlande !

Prises :19

Total des prises.

Prises : 69 90+ : 1 95+ : 3 100+ : 2

Cette session avait été compromise par la tempête Amy qui avait fortement bousculé les eaux, vents forts et pluie. La crue qui avait suivi avait bloqué les brochets dans les profondeurs. Pour réussir, nous aurions dû opter pour une pêche statique. N’étant pas adepte de ce mode de pêche, GMG avait tenté l’impossible pour nous satisfaire. A l’exception d’un jour où nous avions réussi, nous avions pris beaucoup de plaisir en pêchant des brochets plus modestes en lac. Toutefois, nous l’avions quitté en lui disant que nous n’étions pas là pour ça.

Voilà un brochet irlandais !

Notre point de vue sur les compétitions !

Les eaux fréquentées par les compétitions : Predator Battle Ireland, Lough Ree King of the Lake, British Pike Team et Packie Gibson Pike Boat Competition impactent la pêche du brochet qui devient mauvaise durant les trois semaines qui les suivent. Il est malhonnête pour un patron de centre de pêche d’organiser une telle compétition sur ses eaux de pêche. Cela exprime un désir excessif de bénéfice sans avoir à faire de compromis pour les pêcheurs qu’il accueille après !

Bilan 2025.

Hiver 2025.

Total des prises (70+) en 21 jours de pêche : 159 dont 10 métrés inférieurs à 122 cm.

90+ : 20 100+ : 10

Printemps, été et début d’automne 2025. 

Total des prises (70+) en 18 jours de pêche : 155 dont 12 métrés inférieurs à 109 cm.

90+ : 16 100+ :12

Total 2025. 

Total des prises (70+) en 39 jours de pêche : 314 dont 22 métrés inférieurs à 122 cm.

90+ : 36 100+ : 22

Rendez-vous en 2026 !

A part ça.

Le brochet et ses parasites.

Un brochet se frotte le plus souvent parce qu’il est parasité, cherchant à se débarrasser des parasites externes qui causent des démangeaisons et des irritations, à la manière d’un poisson qui se gratte sur les rochers ou le fond. C’est un signe de maladie ou d’infection et non de plaisir. Cela peut s’observer chez certains poissons en aquarium.

En savoir plus :

Parasites et maladies : Le brochet qui se frotte contre de la végétation, des rochers ou le fond est généralement infesté par des parasites externes, comme des vers ou des acariens. Ceux-ci se nourrissent des tissus du poisson provoquant des démangeaisons intenses.

Stress et déséquilibre de l’eau : Le stress ou des conditions environnementales défavorables comme une eau de mauvaise qualité (station d’épuration ou fosse septique d’hôpital) peuvent entraîner une multiplication des parasites infectant les poissons.

Que faire dans ce cas ? : Il est difficile de diagnostiquer la maladie et son ampleur sans examen d’un vétérinaire. Dans ce cas, il faut laisser faire la nature et observer dans un contexte de suivi de l’espèce.

La Semois, première rivière belge, de nouveau en danger !

Extrait d’un article paru le 4/07/2025 sur « Matélé, le media proche de toi ».

Un internaute dont la publication avait été partagée sur le groupe Facebook « Histoires de Semois » avait écrit : « Une catastrophe sur la Semois ! Je viens de faire à peine 700-800 mètres sur la rivière, de nombreux brochets de grosses tailles, barbeaux etc… »

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Effectivement, de nombreux poissons morts avaient été repérés sur la Semois. Selon le contrat rivière, la cause de cette surmortalité était due à la chaleur. Contacté, Bérenger Servais du Contrat de Rivière Semois-Chiers avait répondu :

« Le niveau de l’eau de la Semois est très bas et il a fait très chaud ces derniers jours, ce qui a fait grimper la température de l'eau de la rivière. Ajoutez à cela que la pêche est toujours ouverte... Même si les pêcheurs font attention, ça abîme les poissons. Hier, nous avons mesuré la température de l'eau. Elle était à 27°. C'est très élevé, surtout aussi tôt dans l'année. Des études sont actuellement menées par le Contrat de Rivière pour objectiver les effets de la température de l'eau sur les poissons. En attendant, j’estime qu'une solution pour préserver les poissons de nos rivières serait de fermer la pêche ».

A savoir :

Pour beaucoup d’organismes d’eau courante dont les poissons, le taux d’oxygène de l’eau est important : < 60 % : trop faible, risque d’asphyxie, entre 60 à 79 % : acceptable, de 80 à 125 % : excellent, >125 % : trop élevé, dangereux.

Après nous y être rendus et avoir rencontré Mr. Droeven Pascal (La frayère à Vresse), nous en avions déduit que la réponse à la mortalité constatée avait été la température de l’eau bien au-delà des 27° ainsi que l’absence des renoncules aquatiques vitales à la vie aquatique en Semois.

Véritables abris pour les poissons.

Pêche du brochet en Irlande du nord c-à-d au Royaume-Uni.

Contrairement à l’Irlande du sud, la pêche en Irlande du nord exige de prendre une licence de pêche : « LPE Angling Licencing and Permits ». Le montant de celle-ci s’élève à un peu plus de 20 livres pour un an.

Que risquez-vous en cas de contrôle ?

Si vous êtes en ordre de permis, vous serez simplement étonnés de la rigueur anglaise et de la reconnaissance par l’état anglais concernant la pêche sportive. Dans le cas contraire, vous aurez une sérieuse amende avec la possibilité d’une confiscation du matériel de pêche, de votre bateau ainsi que de votre voiture, la prison n’étant pas loin également. Elle est en face de la mise à l’eau…Alors soyez en ordre.

Fischery Protection en action

 

Souvenez-vous 2024 !

Trente années de traques au brochet et le graal !